Hic et nunc
Enfin.
L’aube a tombé son masque frileux pour nous inviter aux plaisirs estivaux.
Soudain l’engouement pour le travail s’étiole dans l’ombre de l’impatience de partir, de l’envie de prendre l’air et de toucher l’envol - sans renoncer à la terre…
Oui – mais diantre, que faisons-nous de nos projets immobiliers ?
Devons-nous succomber aux psittacismes quotidiens de nos rigoureux journalistes informateurs qui prévoient l'année morose, à peine située entre l’échec et la déconfiture ?
Vous le savez, Chers Lecteurs, puisque nous en discutons souvent, l’immobilier est affaire de lieu, certes, mais aussi de temps.
Hic et nunc.
L’immobilier en notre région ne faiblit pas.
Naturellement, Chers Lecteurs qui recevez ces quelques lignes hors de la région parisienne – sachez que vous nous manquez, au passage – vous pourrez nous donner d’autres tendances mais, ici et maintenant, si l’on excepte les VEFA (Ventes en État Futur d’Achèvement), rien ne flanche.
Constat d’une audace quasi surréaliste si l’on considère le soin mis par nos gouvernements successifs depuis plus d’une décennie à favoriser les acquisitions de Biens non encore construits, notamment par les divers plans pour investisseurs et les prêts à taux zéro pour les primo-accédants…
Oups, pardon ! Cela vient de changer....
Finies les aides aux constructions individuelles, finis les encouragements fiscaux pour les bailleurs... Vraiment un "nouveau cap" vers l'accession au logement, pour les locations comme pour les résidences principales (???).
Nous allons décrypter ensemble, dans la prochaine actualité, les nouvelles mesures de notre Gouvernement. Mesures décidées de concert avec l'un des cadors de la construction de logements neufs en copropriété et avec le leader du logement social, ce dernier étant lui-même très impliqué dans l'exigence du pourcentage de logements sociaux requis par nos Maires lors de la construction de nouveaux bâtiments, donc, en clair : on a consulté Nexity et la fondation de l'Abbé Pierre pour avaliser une nouvelle lapalissade.
Comme je n'ai pas encore digéré toutes les fautes de français et autres inélégances des éditos du communiqué de presse du 5 juin, j’avoue ne même pas en être encore venue aux textes, mais… j’y travaille afin de vous en détailler le contenu très bientôt dans une lecture pragmatique, concrète et...si possible sans faute d'orthographe...
Bref, revenons-en à nos petits moutons…
Ici et maintenant, vous restez, Chers Propriétaires, plus enclins à différer vos projets qu’à envisager une baisse de prix.
Entre la hausse des taux d’intérêts d’emprunt, la hausse du montant des charges courantes, les informations délétères quant aux diagnostics énergétiques, Votre nombre, Chers Acquéreurs, régresse et cela cause bien des souffrances aux Agences Immobilières, aux Agences de Courtage en prêts immobiliers et aux Agences Bancaires, voire même, à nos Études Notariales. Les intermédiaires qui garantissent le fonctionnement et la régularité de Vos transactions immobilières, Chers Lecteurs, vont devoir restreindre les rangs…
Et après ?
L’ensemble va trouver son équilibre : la Nature si souvent simplement choisit l’essentiel pour survivre.
Nous avons connu pareille incertitude il y a près de trente ans, pourtant l’engouement pensé perdu a pu regagner sans encombre le cœur de tous…
Alors, réfugiés entre l’attente et l’espoir, peut-être pouvons-nous préparer ces mois à venir en ouvrant une page à nos compagnons, qu’ils soient de poils, de plumes, d’écailles, de tests ou de carapaces – en oublié-je ? – afin d’organiser un réseau de gardiens – parfois gardeurs, même.
De projets reportés en désabusements, les agendas se remplissent et les refuges animaliers aussi. Étrange coïncidence.
Chaque année. Immuable raillerie à nos parcours attachée.
Pourtant nous savons, nous, que nous nous appliquons à changer cela, pas à pas, toujours un peu plus près, toujours un peu plus loin….
A ceux d’entre Vous, Chers Lecteurs, qui ont différé un départ et peuvent éventuellement soigner un petit – ou grand – hôte à poils, plumes, écailles, tests ou carapaces, voire à feuilles ou épines – en oublié-je encore ? – je propose de m’adresser un mail avec autorisation de transmettre vos coordonnées aux heureux amis de ces amis qui illuminent nos toits et nos pensées.
A Vous, Chers Lecteurs qui cherchez le meilleur pour vos petits – ou grands – pensionnaires, il vous suffira de m’adresser également un mail et je vous transmettrai les coordonnées des gardiens-gardeurs.
Plusieurs conditions s’invitent en cette proposition, la première étant la consultation de votre Vétérinaire, afin de savoir s’il vaut mieux faire garder votre ami à domicile ou au domicile du gardien-gardeur, la constitution d’un vrai bagage fait de matelas, couverture, jouets, gamelle, pull avec votre odeur, médicaments et ordonnances… et certaines vérifications d’usage car on ne confie jamais aveuglément son ami - à poils, plumes, écailles, tests ou carapaces, voire à feuilles ou épines… - on ne confie jamais aveuglément son ami.
Comment remercier notre gardien-gardeur pour le temps et les soins consacrés - en dehors des câlins que ce dernier aura toute légitimité de recevoir de notre ami à notre place, s’entend ?
Une rémunération est toujours possible – déclarée, s’il-vous-plaît, merci – mais aussi un échange fait d’autres attentions : un accompagnement dans des courses (surtout en période de canicule annoncée), un travail de bricolage, la jouissance d’un jardin, ou, tout simplement, le soin en retour d’un autre ami à poils, plumes, écailles, tests ou carapaces, voire à feuilles ou épines…
Le troc parfois se nomme juste entraide.
Merci à Lionel BROUCK pour ce subtil dessin "Toutous" paru dans « Nos Amies Les Bêtes », dessin aux multiples plans dont je vous invite à découvrir les lectures....
Chers Lecteurs, je reste à votre écoute,
A très bientôt,
Orianne